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Pêche en eau douce

 

Pêche en eau douce

Les différentes espèces de poissons ne vivent pas toutes ensemble dans un même milieu. Alors que certaines espèces, comme les salmonidés, préfèrent les eaux fraiches et bien oxygénées proches des sources, d’autres espèces se sont acclimatées à la vie dans les eaux calmes et plus pauvres en oxygène des fleuves ou encore à l’eau saumâtre des estuaires.

La vitesse du courant, la teneur en oxygène dissout de l’eau, la température de l’eau, le type de substrat, la présence de végétation sont autant de caractéristiques qui évoluent de la source à l’embouchure. C’est sur la base de ces caractères que les cinq zones ont été définies.


Les différentes zones à poissons d’un cours d’eau.


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A – Cours supérieur : Zone à truite.


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Les Eaux vives : La première zone est la zone à truite, ce sont les rus et ruisseaux proches de la source qui sont repris dans cette zone. Ces cours d’eau sont caractérisés par :

• Un courant violent, torrentueux alternant avec des zones de calme
• Une eau froide et saturée en oxygène
• Une pente forte
• Un fond constitué de bloc, de pierres, de graviers et/ou de cailloux
• Une végétation rare voire absente (algues, mousses, plancton)
• Les poissons inféodés à ces milieux sont la truite commune (fario), le chabot, la petite lamproie et la loche franche.


B - Zone à Ombres.


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Les petits ruisseaux confluent et forment des rivières plus larges. Ces cours d’eau correspondent à la zone à ombre, ils sont caractérisés par :

• Un courant rapide alternant avec des zones de courant plus lent
• Une oxygénation qui demeure bonne
• Une pente moins accentuée que dans la zone à truite
• Un fond constitué de gravier et de cailloux
• Une végétation qui peut être localement importante
• Les espèces présentes dans cette zone sont l’ombre commun, le hotu, le chevaine, la vandoise et le goujon. La truite peut encore être présente. Localement, on peut déjà trouver du barbeau et du brochet.


C – Cours Moyen : Zone à barbeau.


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La zone à barbeau regroupe les rivières où le courant est déjà beaucoup moins rapide. La température de l’eau en période estivale peut atteindre des valeurs fort élevées par rapport aux deux zones précédentes de l’ordre de 20°C. Les caractéristiques principales de cette zone sont :

• Un courant moins rapide
• Une oxygénation moins bonne
• Une pente douce
• Un fond mou constitué de substrat fin et/ou de vase
• Le substrat est recouvert de végétation
• Les espèces piscicoles présentes sont le barbeau, le goujon, l’ablette ainsi que certains carnassiers tels que le brochet et la perche.


D – Cours Inférieur : Zone à brème


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Les Eaux calmes :

La zone à brème est radicalement différente des zones supérieures, le courant y est lent et calme. La température moyenne de l’eau est élevée en période estivale. La zone à brème possède les caractéristiques suivantes :

• Un courant lent et calme
• Une oxygénation faible et parfois très faible en été
• Une pente très douce
• Un substrat généralement vaseux
• Une végétation envahissante

• Les cyprinidés sont largement dominants dans cette zone. La brème, la tanche, la carpe, la bouvière, la grémille, l’épinoche, l’ablette, le gardon et le rotengle sont quelques-unes des espèces les mieux représentées.

• Plusieurs carnassiers tels que le brochet, la perche, le sandre, black-bass et silure sont présents et permettent de maintenir les populations de cyprinidés à des densités soutenables par le milieu.


E - Zone à flet.


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La zone à flet est parfois ajoutée pour caractériser les parties saumâtres des fleuves.

Bien que relativement empirique, cette zonation fait tout de même encore référence aujourd’hui.

Sur cette zone on rencontre de nombreuses espèces qui viennent s’y reproduire ou en cours de migration.

Cette zone à l’interface entre les eaux douces et la mer est très riche, mais aussi très en danger du fait de nombreuses activités humaines qui s’y installent.

On y retrouve de l’esturgeon, du flet, anguille, bar, saumon, grande alose, lamproie de mer.

Un nombre important d’espèces marines est susceptible de remonter dans les estuaires, parfois loin, au-delà de la limite de salinité des eaux. C’est le cas du mulet, des athérines, du bar, des gobies, des blennies, des esturgeons, etc.…

Pour le département de l’Hérault, cette limite commence à la pansière à AGDE, après le barrage jusqu’à l’embouchure au Grau d’Agde-La Tamarissière.

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