Aspiran

 

Aspiran

La présence de différents sites antiques et des traces de fabrication d’amphores vinaires sont les témoins de l’occupation de l’espace communal à l’époque gallo-romaine. Au Moyen Age, Aspiran devient une possession de l’abbaye d’Aniane.

Le bourg s’est développé à l’intérieur d’une enceinte comportant 4 portes dont 2 subsistent actuellement. Le village qui vit de la polyculture et du travail de la laine prendra un nouvel essor avec la création de la manufacture royale de Villeneuvette.

Entre le XV ème et le début du XVII ème siècle, on y élève des maisons dont les vestiges sont le reflet de la notabilité de leurs occupants.

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Au cours du XIX ème siècle, Aspiran s’étend hors de ses murs et le centre du village se déplace de la Placette vers la nouvelle Place du Peyrou et enfin vers celle du Jeu de Ballon.

Après la crise du phylloxéra (vers 1865), le vignoble s’étend et la viticulture devient la principale source d’activité. La construction de la voie ferrée et la création de la Cave Coopérative vinicole favorise la commercialisation du vin.

La Clairette d’Aspiran, connue depuis longtemps, obtient l’Appellation d’Origine Contrôlée en 1948.

Après la seconde guerre mondiale, une activité industrielle autour du genêt est tentée à l’usine des Garrigues.


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L’eglise Saint Julien

La base du clocher ainsi qu’une partie du mur nord sont d’époque romane. Elle a été reconstruite au 13ème siècle, fortifiée au XIVème siècle, puis endommagée à plusieurs reprises par les guerres de Cent Ans et de Religions. Au XVIIème siècle son intérieur a été richement doté : Fonts Baptismaux, autel du Sacré Cœur, peintures…Une partie du mobilier, notamment les autels en bois doré, vient de la Chapelle des Pénitents. Au Moyen Age, le cimetière se trouvait devant la porte principale.

La Maison du Viguier

Construite au XVème siècle pour les Abbés d’Aniane, Seigneurs d’Aspiran, cette maison a servi de demeure à un Viguier, d’où son nom actuel. Le portail d’entrée en arc brisé est surmonté de deux personnages à longue robe tenant un écu. Les fenêtres à meneaux croisés ont une décoration trilobée. Les oeils de bœufs sont tous différents. Cette maison abrite aujourd’hui la bibliothèque.

La Maison Lapierre

Du nom de la riche famille de protestants qui l’occupait au XVIIème siècle, cette maison d’époque Renaissance possède, sous son porche, voûté d’ogives, une belle entrée, rare exemple dans le département de décor sculpté dans le style première Renaissance. (Il est demandé de respecter le caractère privé de cet édifice).

La porte de l’Est, dite Porche de Bonnery

Cette porte est l’une des quatre portes qui permettaient d’accéder au village. A noter en haut de l’ouverture, la poutre en bois à l’emplacement de l’ancienne herse. Sous ce porche se trouvent deux portes d’entrée datant du XVIIème siècle.

La porte Sud, dite Portanel

On y accède par la rue de l’Enfer, nom rappelant la présence de deux moulins dont un à huile qui déversait dans la Garelle, un ruisseau au cours irrégulier tout proche, les résidus malodorants des dernières pressions.

La Placette

Au Moyen Age, la placette était la place publique du village. Lieu de vie et d’échange, elle était entourée d’arcades sur trois côtés. Elle a abrité la boucherie close jusqu’à la Révolution. On remarque une des 1ères fontaines communales (1859) avec son auge de pierre appelée « pile » permettant d’abreuver les animaux. Elle est également appelée Place aux Herbes.


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