Situé sur un mamelon dominant les plaines de l’Orb et du Libron, Corneilhan a toujours été occupé, pour son rôle stratégique.
Point culminant du territoire de Béziers Méditerranée (134 m), cette position a toujours été stratégique pour la défense de la cité biterroise.
Quelques éléments de fortification se retrouvent encore aujourd’hui dans l’architecture de certaines maisons. Des traces d’habitats préhistoriques et de villas romaines ont également été mises à jour.
L’agriculture a toujours marqué la vie locale avec une importante production de céréales et de cerises remplacée par la culture de la vigne devenue omniprésente comme en témoignent de nombreuses maisons vigneronnes, de vastes domaines et une Fontaine sur le chemin de Saint Jacques salle de conférence à la façade monumentale datant de 1905.
Il était un proverbe à Béziers qui disait que "la ville ne craignait rien tant que Corneilhan tenait bon". De ce passé défensif, le village a gardé, au détour des rues, des vestiges de son château (porche, tours) souvent enclavés dans les maisons.
C’était une étape sur le chemin de Saint-Jacques, et on peut encore localiser, par ses trois coquilles et un bâton de pèlerin sculptés, l’ancien hôpital pour les pèlerins, devenu en 1680, l’Auberge du Cheval Vert.
Village tout près de Béziers, Corneilhan, entre mer et montagne, est à proximité de la rivière, et offre des paysages d’une grande diversité.
Vestiges préhistoriques et antiques :
Villas romaines à St-Sernin, Rouet, Le Mouillou, Mazassi-le-Vieux, Peilhan, La Garriguette, La Jasse, Les Carniès.
Four de poterie romain aux Maisons Neuves.
Tronçons de l’aqueduc romain de Béziers.
Tombes wisigothiques à La Garriguette.
Pont de Fabrégat, construit en 1755, sur le tracé d’une voie romaine.
Fontaine de 1781, avec façade à pilastres et niche.
Eglise de 1869 : grille de communion et maître-autel 18ème, crédence avec armoiries.