Gignac

 

Gignac

Un art de vivre

Bénéficiant d’une situation géographique remarquable, la ville de Gignac se trouve au cœur de la Vallée de l’Hérault, vieux terroir viticole, à la jonction des routes qui relient le littoral à la montagne et la ville de Montpellier à l’arrière pays. Elle est desservie par l’autoroute A75 qui permet désormais un accès rapide à la métropole régionale.

La qualité de vie et son environnement exceptionnel font de Gignac une ville ou il fait bon vivre, une cité ou s’exprime au soleil, toute l’exubérance méridionale.

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La ville a su diversifier ses activités et possède, outre un tissu agricole important, plusieurs entreprises industrielles et artisanales dans de nombreux secteurs. Les commerces et les services y sont nombreux ainsi que les administrations.

La Gendarmerie, le Centre de secours, le Trésor Public, la Recette des Douanes, la Poste, la Communauté de communes et l’Office du Tourisme Intercommunal ont également leur siège à Gignac.

Une crèche halte garderie accueille les touts petits, l’école maternelle « Les Tourettes », l’école primaire « Claude Daniel de Laurès », deux écoles privées « Notre Dame de Grâce » et « Les Calandrettes », un collège et un lycée à vocation agricole offrent un enseignement de qualité.


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Un motel, des chambres d’hôtes, des gîtes, des meublés, des campings, des restaurants, une ferme auberge et des infrastructures de loisirs accueillent les touristes.

La vie associative y est très dynamique. Plus de 80 associations contribuent au développement culturel, sportif, social et économique de la commune.

Au bord de son large plan d’eau de 18 hectares, la base nautique et de loisirs municipale « La Meuse » propose des activités telles que le canoë Kayak, l’escalade, le tir à l’arc, la baignade et la pêche. Pour ceux qui veulent goûter aux joies du sport local, ils pourront s’essayer au tambourin (proche parent de la pelote basque). Pour les amoureux de la nature, de nombreux circuits de randonnée sont à découvrir !

Quelques chiffres : 5 000 habitants, 2 985 hectares de superficie, 137 Kms de voirie, Chef-lieu d’un canton de 21 communes et bourg centre de la Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault.

Patrimoine – découverte de la cité…

Notre Dame de Grâce

Cette église est implantée sur un site ancien qui remonterait à la déesse romaine Vesta (déesse du foyer). L’édifice actuel date du XVII° siècle. Sa façade de style florentin fut terminée en 1648 sur ordre de Louis XIII. Sanctuaire aux miracles, une première guérison est attestée le 8 septembre 1360. Le chemin de croix attenant date des XVII° et XIX° siècles. Il fut restauré au cours du XX° siècle.

Place du Commandant Mestre :

Vestiges visibles des remparts médiévaux (XIII° siècle) et des portes de la ville (le Portalet et l’Estagnol). Au Moyen-Âge, Gignac comptait huit portes défendues par d’imposantes tours circulaires. Le Lavoir (XIX° siècle).

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Esplanade

Tour de Gignac :

Seul vestige du Castrum encore visible, elle date du XIII° siècle. Cette imposante tour carrée en promontoire rappelle par son allure que Gignac appartenait durant le Moyen-Âge au diocèse de Béziers. Défensive à l’origine, elle fut réutilisée en tant que réserve d’eau au XIX° siècle.

Rue Saint-Michel :

C’est l’une des deux artères principales du centre historique, en haut de laquelle se situait l’église Saint-Michel, détruite pendant les guerres de religion dont l’emplacement est aujourd’hui signalé d’une croix.

Place Saint-Pierre :

Eglise paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens du XVII° siècle. Façade et clocher du XVIII° siècle.

Place de Verdun et Place de la Victoire :

C’est aujourd’hui le quartier commerçant de la cité avec son marché le samedi matin. On y voit la Fontaine Molière (XVIII° siècle) qui rappelle le passage du troubadour dans la cité.

Grand Rue :

C’est la deuxième artère principale de la ville médiévale. Façades des XVII° et XVIII° siècles du couvent des sœurs de Notre Dame, du Palais de justice, des Hospices et de l’Hôtel de Laurès. Ce dernier fut la résidence de Claude-Daniel de Laurès (1701-1776), illustre gignacois, conseiller à la cour des comptes, qui dans ses « mémoires » nous donne un précieux témoignage de la vie de la cité du XVI° au XVIII° siècles. Longtemps oublié, cet ouvrage vient d’être réédité.

Tour de l’horloge :

Tour circulaire couronnée de mâchicoulis, dernier vestige des défenses médiévales de la cité datant du XIII° siècle. A noter qu’au cours de l’histoire, la commune de Gignac fut appelée « Tourette » du fait de la présence des huit tours (dont celle-ci) qui cerclaient le centre historique.

Place du Pagnol :

Maison Navas, façade du XVIII° siècle décorée de frises sculptées aux motifs végétaux qui symbolisent l’opulence du propriétaire. C’est principalement sur cette place du Planol que se déroule les sénibelets le jour de l’Ascension qui commémorent la résistance héroïque des habitants de Gignac face aux envahisseurs sarrasins.

Rue de la Cour :

Siège de la viguerie, façade et porte d’entrée du XVII° siècle. (Maison où siégeaient les magistrats royaux dans les provinces du Languedoc jusqu’à la révolution).

Pont de Gignac :

Cité comme l’un des plus remarquables Pont français du XVIII° siècle, il enjambe majestueusement le fleuve Hérault. Sa construction commencée en 1776 par Bertrand Garripuy durera 36 ans et sera interrompue durant la révolution.

Canal de Gignac :

A la fin du XIX° siècle pour combattre l’épidémie de phylloxera, l’irrigation de la plaine viticole sera organisée par la construction d’un canal de plusieurs kilomètres de long sur l’ensemble du vignoble de la Vallée de l’Hérault. Il prend le nom de canal de Gignac par l’implantation du siège social de l’association syndicale autorisée qui en gère l’exploitation. Il traverse la ville de la rue du Maréchal Joffre au bas de la Tour sur six cent cinquante mètres de canalisations souterraines.

Chemin de croix :

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Fête de l’Ane :

La légende veut qu’au jour de l’Ascension de l’an 719, un âne ait réveillé les gignacois par ses braiments alors que les sarrasins étaient prêts à envahir le village.

L’âne aurait ainsi permis de repousser l’invasion. Dès lors, il devint l’animal totémique de Gignac. Chaque année, cet événement pittoresque est célébré le jour de l’Ascension. Dès la veille à 19 H, l’âne représenté avec une gra nde armature recouverte d’une robe bleue, surmontée d’une tête dont les mâchoires s’entrechoquent bruyamment, est promené dans les rues entouré de danseurs costumés. Les mimes et les danses commencent alors au son du fifre et du tambour et se poursuivront le jour de l’Ascension . Ce spectacle, prisé par les gignacois, est original et plein de gaieté.

Sénibelet :

Le « Sénibelet » commémore la résistance héroïque des habitants de Gignac fac aux envahisseurs sarrasins.Ce combat mimé se produit parallèlement à la fête de l’âne, le jour de l’Ascension. L’homme représentant le Sarrasin enfile plusieurs bonnets de coton avant de poser un lourd casque de métal sur sa tête. Il a pour seule arme un long bâton d’alisier, représentant une épée. Les gignacois quant à eux, ont pour armes des racines de « trintanel » provenant des garrigues environnantes et un coussin en paille pour se protéger le dos des coups violents donnés par le « sarrasin ».


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