Un village qui mérite le détour.
Ses maisons, construites en pierre du pays, se regroupent autour de ses églises.
Bien implanté à la croisée des chemins, sur l’axe de la vallée de la Mare et de l’Orb, Hérépian doit son essor, dès le 13e siècle, à l’importante circulation des denrées et du minerai argentifère provenant des communes voisines.
Ce site touristique riche, varié, sillonné de rivières et de lacs vit au rythme des saisons et de la culture de la vigne qui façonne son paysage depuis plus de 2000 ans. Son savoir-faire millénaire, allié aux technologies les plus modernes, produit des vins de grande qualité.
Place Étienne Pascal
Autrefois appelée “Area Plana” (“Aire Plane”) cette place est le rendez-vous quotidien des boulistes. Le 12 juillet 1903, Étienne Pascal fit don à la commune d’un terrain situé en plein centre du village, pour y édifier la mairie et les écoles publiques, projet réalisé en 1906. Il fit ensuite don de la place, aménagée en 1907. Le 25 janvier 1927, le monument aux Morts est érigé. (Sculpteur J.Magron). La mairie sous sa forme actuelle fut inaugurée en 1991.
Vieille église Saint-Martial
Point fort d’Hérépian au XVe siècle, le château, appartenant aux vicomtes de Narbonne, fut construit à cet endroit. On devine encore quelques éléments architecturaux datant du XVe siècle. La présence d’une agglomération relativement importante à proximité du château se devine par la construction de l’église St-Martial, édifice néo-classique. Remarquez qu’elle repose en partie sur le rocher.
Église Saint-Martial
L’actuelle église néo-gothique Saint-Martial fut construite en 1858 à l’emplacement du château dans l’espace consacré à l’ancienne verrerie (celle-ci fonctionna, grâce au charbon acheminé depuis Graissessac et Camplong par le Pont du Diable à Villemagne, jusqu’en 1845).
L’église a été extrêmement remaniée, rallongée dans le sens nord-sud. Sur la façade ouest où se trouve la porte d’entrée, on remarque un élément de décor caractéristique du XVIIe siècle (petites volutes sous fronton) qui devait sommer la porte d’entrée.
Face à l’église, les gens de passage et les habitués aiment à se retrouver sous l’ombre du platane bi-centenaire (planté en 1807 par M.Chauvet, hérépianais) pour se rafraichir non loin de la fontaine.