Hirondelle de fenêtre (Delichon urbica)

 

Cette petite hirondelle très contrastée, au croupion blanc est typique des villages et des petites villes, où elle construit son nid de boue séchée, sous les surplombs de toits (génoises des toits traditionnels) à l’extérieur des bâtiments, contrairement à l’hirondelle de cheminée.

Des petites colonies accrochent souvent les nids sous les toits dans une même rue.

Le vol de l’hirondelle de fenêtre est plus souple, planant et lent que celui de l’hirondelle rustique.

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Par beau temps, elle vole à très haute altitude mais revient rapidement au nid pour nourrir les petits. En cas de danger, un individu peut alerter la colonie. La nuit, les individus d’un nid peuvent subitement (rêve ?) ou suite à un bruit se mette à piailler pour quelques secondes ou quelques minutes.

Un toilettage soigneux, avec remise en ordre et lissage des plumes est effectué au lever du soleil à proximité du nid avant les grands vols (quand les petits grandissent, les oiseaux sont très serrés dans le nid). Les relations familiales et sociales sont très développées, notamment entretenues par la communication (chant), la construction en commun de nids et la chasse en groupe. C’est à ce moment qu’on voit parfois des hirondelles semblant manger dans les fientes accumulés dans les gouttières, comportement qui reste à interprêter (consommation d’insectes attirés par cette manne ?).

Elles frôlent le sol ou l’eau qu’elles peuvent toucher du bout des ailes ou de leur ventre. Il arrive qu’elles se posent au sol, sur le sable humide par exemple. Exceptionnellement elles pénètrent dans une pièce d’habitation, quelques secondes avant d’en ressortir

Insectivore, elle s’observe également en chasse au-dessus des marais et des roselières.

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