Seigneurie au Moyen Âge. La première trace de Jacou se trouve en 860[réf. souhaitée] sous le nom de Jocon.
Le cartulaire de Maguelone (1144) mentionne la paroisse "sancti petri de Jocone" Ce nom se maintient jusqu’au XVe siècle et aurait une origine pré-indo-européenne[1].
Il aurait pris sa forme actuelle au XVIe siècle, peut-être sous l’influence du prénom Jacques.
En 1477 Raulin Bocaud, magistrat à la Cour des aides de Montpellier, créée récemment par Charles VII s’installe à Jacou. Il est le premier d’une famille de hauts magistrats qui deviendront "seigneurs de Jacou, Teyran, Clapiers et autres lieux".
En 1618, Pierre de Bocaud édifie le château de Jacou[2]. Jacou n’a alors qu’une quarantaine d’habitants. Il en aura 240 au XIXe siècle et la population restera stable jusqu’aux années 1960, pour croître ensuite très rapidement.
En 1991, est construit un centre œcuménique regroupant, sous le même toit les paroisses catholique et protestante. Depuis le 16 décembre 2006, le terminus de la ligne de tramway n° 2 de l’agglomération de Montpellier arrive à Jacou.
Limitée pendant des siècles à une quarantaine de « feux », la population de Jacou a explosé depuis les années 1970 sous l’influence de la pression démographique qui s’exerce sur la métropole toute proche.
Malgré cette pression, la croissance reste maitrisée et ne dépasse guère 100 habitants par an.
* Depuis 1989, la commune est dotée d’un véritable plan d’urbanisation dont le premier objectif a été de créer un centre ville (217 logements sociaux, commerces, services) qui relie désormais l’ancien habitat et les divers lotissements créés avant cette date.
* En 2005, la commune de Jacou compte 5 044 habitants.