Le Vigan

 

Le Vigan

Situé dans la vallée de l’Arre, en bordure des Cévennes Méridionales, entre la montagne de l’Aigoual et le plateau des Causses.

Sous-Préfecture de 5000 habitants, Le Vigan est un centre administratif, économique, social et culturel dont l’histoire s’est forgée au cours des siècles.

Le Vigan, cité plus que millénaire demeure un site privilégié et bénéficie d’un micro climat. La présence de sources et de ruisseaux dévalant des coteaux voisins, entretient le cadre de verdure et la fraîcheur des nuits d’été.

La grande diversité des paysages, la richesse du patrimoine historique, avec notamment le Musée Cévenol, Musée d’Art et de Traditions Populaires des Cévennes qui retrace l’histoire du Pays Cévenol, font du Vigan un centre touristique important.


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Le Vigan fut d’abord le siège du diocèse d’Arisitum. Réuni au diocèse de Nîmes vers 798, il en devint un archiprêté, qui porte constamment pendant tout le Moyen Âge le nom d’archipresbiteratus Arisdii. Cet archiprêtré sera détaché du diocèse de Nîmes en 1694, pour contribuer à la formation du diocèse d’Alais.

Vers 1050 il y fut fondé un prieuré, sous le titre de Saint-Pierre, qui fut donné à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Le Vigan était, au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, la résidence d’un subdélégué de l’intendance et du gouvernement de Languedoc pour toutes les Cévennes.

Au Moyen Âge, et jusqu’en 1790, le Vigan était le chef-lieu d’une viguerie, qui se composait de 29 communautés en 1384, de 33 en 1435 et de 37 en 1582. La ville du Vigan comptait, en 1384, 37 feux, et en 1789, 685 feux. En 1790, cette petite ville devint le chef-lieu d’un des huit districts du département du Gard. Ce district comprenait les huit cantons suivants : Alzon, Aulas, Dourbie, Saint-André-de-Valborgne, Saint-Laurent-le-Minier, Sumène, Valleraugue et le Vigan. Le canton du Vigan se composait de trois communes : Avèze, Mandagout et le Vigan.

A la fin du XIXe siècle, le Vigan se trouva relié par le chemin de fer à Nîmes et à Tournemire. La gare du Vigan était aussi le point de changement d’exploitant ferroviaire, la direction de Nîmes étant exploitée par le PLM et la direction de Tournemire par la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Cette dernière partie de ligne ne connut qu’un trafic médiocre et fut fermée en grande partie dans les années 50 et totalement à la fin des années 70.

La partie vers Nîmes conserva un trafic voyageur jusqu’en 1968 et un trafic de marchandises jusqu’en 1987. Aujourd’hui seule la gare et quelques ouvrages d’art de part et d’autre du Vigan subsistent de ce passé ferroviaire.


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