Les écrevisses :

 

Plusieurs espèces d’écrevisses sont présentes en France, quatre espèces sont autochtones :


L’écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes)


Vie généralement dans les rivières de la zone à truite. Petite espèce car elle dépasse rarement les 12 cm.

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L’écrevisse à pieds blancs

Elle possède sur la tête un rostre en forme de triangle qui permet de la reconnaître facilement. Le dessous des pinces est blanc. Elle ne supporte pas non plus les eaux chaudes car elle affectionne avant tout les ruisseaux et torrents très oxygénés (Massif Central, Grande-Bretagne, Irlande...).

Régime carnassier (alevins, invertébrés, grenouilles...).

Elle est protégée (effectifs en forte régression), et incompatible avec un bassin artificiel.


L’ écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus)


D’origine autochtone, c’était une espèce très abondante mais maintenant menacée car c’est l’espèce la plus recherchée pour ses qualités culinaires.

C’est une écrevisse indigène (Est de la France) qui affectionne les eaux calmes, oxygénées et sans pollution. Elle ne supporte pas une température de l’eau supérieure à 21°C.

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L’ écrevisse à pattes rouges

Le mâle peut atteindre 15-16 cm tandis que la femelle dépasse rarement 12 cm. Régime plutôt omnivore à tendance végétarienne.

En cas de pollution du biotope, elle est capable de sortir de l’eau à la recherche d’un autre milieu plus accueillant.

Elle est protégée (effectifs en forte régression), et incompatible avec un bassin artificiel.


L’écrevisse des torrents (Austropotamobius torrentium)


On la trouve dans quelques petites rivières du Nord-Est du pays. Ces espèces protégées sont actuellement considérées comme vulnérables.

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L’écrevisse des torrents

Comme de nombreuses espèces d’eau douce, elles sont menacées par la dégradation de leur habitat ainsi que par les pollutions. Elles se singularisent aussi par une très grande sensibilité aux introductions d’autres espèces d’écrevisses, porteuses de maladies.


L’ écrevisse turque à pattes grêles (Astacus leptodactylus)


Cette espèce est maintenant considérée comme autochtone. Originaire d’Asie, est sensible à la peste de l’écrevisse n’est donc pas porteuse saine de cette maladie.

Intégrée à la liste des espèces présentes en France, elle peut être introduite dans toutes les eaux douces.

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L’ écrevisse turque à pattes grêles

C’est l’écrevisse que l’on trouve chez les poissonniers. Elle dépasse en taille de loin toutes ses cousines (25-30 cm). Elle a des pattes longues et fines qui permettent de la reconnaître rapidement. Régime omnivore, transforme les déchets.

Cette écrevisse à une vie diurne plus active que celle des autres espèces qui sont plutôt nocturnes. Elle aime des eaux chaudes et résiste au froid l’hiver.

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