C’est la pêche la plus populaire. L’appât est un poisson vivant. Sa taille peut varier de 5cm à 35cm. Simple et efficace, elle peut satisfaire aussi bien le débutant qui recherche ses premières captures que le spécialiste qui vise la grosse pièce.
Car il ne fait guère de doute qu’il se prend plus de gros brochets et de gros sandres au vif qu’à n’importe quelle autre technique.
Après, pour ce qui est du nombre de captures par jour de pêche, c’est une autre histoire.
Le matériel pour débuter
Une canne télescopique de 3m 50 à 4m pouvant lancer un poids de 40g.
Un moulinet taille 4 pouvant contenir 150m de fil 30/100.
Des stops fil qui permettent de bloquer votre bouchon a la profondeur de pêche souhaité.
Un nylon (fil) en 30 ou 35 centièmes convient pour pêcher le carnassier en rivière.
Un flotteur de 10g ou 15g avec plomb équivalent.
Des plombées de différents poids en rapport avec les tailles des flotteurs.
Un émerillon à agrafe.
Un bas de ligne acier. Plus le bas de ligne sera souple, meilleure sera la pêche. Un bas de ligne acier sera d’autant plus souple qu’il sera constitué d’un plus grand nombre de fils (49 brins étant le top actuel, les 19 brins sont déjà excellents).
Un hameçon double ou triple n° 6, 8 ou 10 suivant la taille du vif.
Il existe trois grands types de montages pour la pêche aux vifs :
Le montage flottant :
C’ est le plus simple et le plus employé. Il se compose d’un flotteur fixe ou coulissant, d’une plombée et d’un hameçon, qui peut être simple, double ou triple.
Cet hameçon est souvent noué à un bas de ligne, que l’on raccorde à la ligne principale par un nœud ou un émerillon à agrafe.
Le montage pêche à la "calée" :
Montage pour la pêche au vif décollé du fond, dont le plus connu est le "Pater Noster" et ses diverses variantes.
Dans ce montage le bas de ligne est situé au dessus du plomb, ce qui le maintient décollé du fond. Ce montage est interdit dans les eaux de première catégorie, pour des raisons assez obscures.
Montage pour la pêche au vif sur le fond, qui est le même que celui qu’on utilise pour la pêche au poisson mort posé. Le bas de ligne est situé après le plomb et repose sur le fond.
Les eschages :
Quelques illustrations pour vous présenter des eschages bien adaptés à la pêche des carnassiers au vif et au poisson mort.
Utilisez des montages qui permettent de rendre la liberté aux prises que vous ne conserverez pas (triple sur le dos, montage Stewart…), faites en sortes qu’elles retrouvent leur milieu en bonne santé et pas abimées par des hameçons plantés dans leur estomac.
Les vifs :
Respectez bien entendu la règlementation : il est interdit d’utiliser comme vif les espèces soumises à taille légale de capture (brochets, sandres, truites, black-bass...) ainsi que les espèces classées nuisibles (perches soleil, poissons chats...).
Au-delà, n’utilisez pas comme vifs des espèces menacées, même si cela est autorisé par la loi.
Les carnassiers ont des sucs gastriques qui les aident à digérer le métal des hameçons, ils continuent à se nourrir même quand ils ont un trident dans l’estomac cependant le processus est long et pénible pour le poisson, donc s’il vous arrivait par accident de vous retrouver avec un poisson ne faisant pas la maille et qui a avalé bien profondément, coupez le bas de ligne dans sa gueule sans essayer de tirer plus amplement sur le fil… cela lui déchirerait l’estomac et le condamnerait à une mort certaine, vous privant ainsi de toutes chances de le reprendre un jour bien plus gros.
Conseils :
Pour attraper un brochet, Il suffit tout simplement, avec ses mains et sans risque de coupure ou morsure, (mettre un gant), de le saisir par le dessous de la gueule.
Cette solution ne fait pas souffrir le brochet (faites attention aux branchies).Il est recommandé de procéder de la sorte lorsque les leurres se retrouvent au fond de la gueule du brochet… il suffit d’avoir une pince assez longue ou de couper votre bas de ligne le plus prés possible de l’hameçon, si vous souhaiter relâcher votre poisson.
Pensez qu’il digèrera votre hameçon si votre poisson n’est pas trop abimé (saigne pas trop.)