Saint Laurent le Minier
Une commune gardoise dont le territoire est marquée par la Vis et par ses affluents, la Crenze, le Braun, le Naduel et le ruisseau de Maudesse. Elle est située au contact du massif cévenol ancien, à la terre acide, sombre, où domine le schiste et de formations calcaires plus claires et plus récentes.
Sur le schiste, on trouve une châtaigneraie où domine le taillis. Le calcaire accueille chêne vert et chêne blanc. Les deux types de sol permettent une lente colonisation par le cèdre de l’Atlas.
Le climat est à dominante méditerranéenne avec des influences montagnardes marquées.
L’eau est omniprésente sur le territoire communal. Le village est traversé par la Crenze et le Naduel.
La Vis forme une large cascade dont le site a été classé. Un pont de pierre du quinzième et seizième siècles enjambe la Vis immédiatement en aval de la cascade.
Un pont canal, en rive gauche, alimente les jardins du château. Le château, majoritairement du dix-septième siècle, également classé, complète le site enchâssé au fond de la gorge.
Une palmeraie prospère en rive gauche de la Vis, au pied des jardins à la française du château.
Le secteur de Saint-Laurent-le-Minier a fait l’objet d’une exploitation des métaux dès l’âge du bronze.
La commune présente de nombreux sites d’anciennes exploitations datant pour la plupart d’avant l’invention de la poudre. Plusieurs de ces sites ont été fouillés et ont donné lieu à des publications scientifiques.
Plus près de nous, deux exploitations modernes ont été poursuivies à la fin du dix-neuvième siècle et dans le courant du vingtième siècle par des compagnies renommées, Vieille Montagne et Pennaroya. On y a exploité la blende et la galène, pour en tirer le zinc et le plomb.
Le gisement des Malines a été le plus tardivement exploité. L’exploitation y a cessé en 1991.
Le ralentissement de l’exploitation minière, puis la fermeture du site ont induit une forte baisse démographique.