Ancienne capitale du Salavès, le village conserve encore de nombreux témoignages de l’époque médiévale.
Dominés par les vestiges de l’ancien château des Bermond, Prince et satrapes de Sauve, ses quartiers hauts se confondent avec la roche karstique de la mer des Rochers.
Dans ce site naturel, au décor féérique et propice aux balades, se confondent la pierre et la végétation : chênes verts et lauriers ont remplacé les cerisiers et les micocouliers qui jadis, faisaient de cette nature sauvage de petits jardins luxuriants.
Les quartiers bas de la ville se reflètent dans le Vidourle, qui, souterrain de St Hippolyte du Fort à Sauve renaît au lieu dit « Les Sources », résurgence impétueuse au pied du rocher sauvain.
Les ruelles de la ville se perdent au fond de places ombragées et de lourdes portes cachent des trésors insoupçonnables.
Les « Casernes » construites au 17ème siècle pour loger les Dragons du Roi, abritent toujours le conservatoire de la Fourche « Fanabrègue » et sa fabrique en bois de micocoulier.
C’est sous le règne de la famille Bermond que l’économie de Sauve se développa fortement. Sa population comptait alors jusqu’à 10 0000 habitants. Après union avec une fille de Raimond Comte de Toulouse, les Bermond furent apparentés à la couronne de France, d’Angleterre...
La Maison de Sauve contrôlait alors une région qui s’étendait au-delà de Montpellier.
Construite entre Vidourle et contreforts du massif du Coutach, Sauve, capitale du Salavès, est ainsi une ville riche en histoire. En témoignent son Pont Vieux du XIème siècle, les vestiges de ses remparts, les portes fortifiées, les voûtes, les hautes tours médiévales... sans oublier l’Hôtel de la Monnaie qui rappelle que Sauve, vers le XIIème siècle, battait monnaie.
Les alentours de Sauve ne manquent pas non plus d ?atouts ni de charmes. La Mer des Rochers en est une belle illustration : un chaos de rochers dans la garrigue, façonné par l ?érosion qui a formé les statues géantes et surplombant les toits du village médiéval.
Enfin, on ne peut pas venir à Sauve sans s’intéresser à la fabrication des fourches en bois de micocoulier dont l’origine certaine remonte au XIème siècle mais qui auraient pu être introduites lors des invasions sarrasines aux VIIème et VIIIème siècle.
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