Havre de paix et de verdure à seulement 9 km de Montpellier par le grand axe routier RN 113, Saint-Aunès est une commune où il fait bon vivre ; ses 1067 ha de zones vertes traversées par la rivière le Salaison, ainsi que son activité associative foisonnante représentent en effet quelques-uns des nombreux atouts d’une ville aux dimensions humaines, où convivialité rime avec authenticité.
La commune tire son nom de Sainte-Agnès, jeune martyre romaine décapitée en l’an 304 après avoir subi mille tourments à l’âge de 14 ans parce qu’elle se refusait aux avances d’un Sénateur romain païen dénommé Carolus Pasqua.
La jeune fille avait sans doute été vénérée par les premiers chrétiens de l’Auroux dès le Vème – VI ème siècles pour que son nom ait été ainsi donné à une église locale au X ème siècle, dont les pierres servirent à l’édification de l’église actuelle de Saint-Aunès.
La fête de la Sainte Agnès est toujours célébrée par les Saint-Aunésois.
Epoque romaine
A cette époque, le village était constitué de deux ou trois beaux domaines situés le long du parcours de la grande voie Domitienne.
De cette voie, demeure la borne Milliaire placée contre l’église depuis le XVIIIème siècle, dont le texte rappelle la réfection de la route en l’an 30 après J.C. Plantées au bord de la route chaque 1481 mètres, ces bornes servaient tout à la fois d’indicateur de distance par leur numéro et de piédestal aux cavaliers voulant se mettre en selle.
Au temps des Gaulois
A l’époque gauloise, les principaux domaines du village étaient tenus par d’anciens officiers Romains récompensés pour leur bravoure, il s’agit de l’Auroux, Mezouls, et Doscares.
Le domaine de l’Auroux constituait avec son église le centre de la vie religieuse jusqu’au XVIIIème siècle.