La première mention écrite connue du village date de la fin du 10e siècle (966) mais la fondation du village date sans doute du tout début du Moyen Age comme en témoignent la dédicace de l’église à Saint Gervais et saint Protais et les voûtes qui se trouvent sous certaines maisons du quartier du Pioch.
Quand on chemine dans le village, il apparait à travers les traces laissées dans l’architecture que le village a connu une période de prospérité qui commence sans doute après les guerres de religion. En effet à la fin du 16e l’église a été brulée mais reconstruite au début du 17e ; de la même époque datent de nombreuses maisons des "barris" (faubourgs).
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La construction soignée, l’utilisation de la pierre taillée pour les fenêtres à meneaux et de nombreuses voûtes témoignent d’une réelle prospérité. Deux chapelles : les Pénitents blancs et Notre Dame sont construites à la même époque et leurs décors montrent une certaine richesse
La population pratique des activités artisanales et agricoles : fabrication des cercles de châtaigniers pour les tonneaux, de clous, de sonnailles, élevage de moutons. Mais le village est aussi un lieu de commerce, et surtout une étape entre le "pays bas" comme on dit ici, et "la montagne" : on y trouve donc hôtels, écuries, chevaux de renfort ...
La concession du charbon pour une exploitation industrielle au moment de la Révolution française transforme la vie des vallées. Le développement des transports et le travail dans les mines entrainent une augmentation de la population.
Au 20e l’arrivée du chemin de fer provoque une vague d’émigration vers la région parisienne qui s’accentue après la seconde guerre mondiale et après la fermeture des mines.
