Dans la Moyenne Vallée de l’Hérault, aux abords du fleuve du même nom, Saint Pargoire se développe sur des Puech plantés de vignobles.
Au Néolithique, la campagne Saint Pargorienne connut un début de peuplement sur les tènements de Lerunel, Les Faïsses, de part et d’autres de la route de Saint Pargoire à Plaissan.
Au cours de la période romaine, dans le cadre de la conquête du Languedoc (118 avant JC), le village fût bâti.
Primitivement connu sous le nom de Miliac, le village prit le nom de Saint Pargoire en 807 (nom d’un martyr, Paregorius, qui mourut en Lycie au 3ème siècle) et fût donné, avec l’église, par Louis Le Débonnaire au monastère de Gellone.
Au 12ème siècle, la place est fortifiée par de solides remparts et le bourg prend sa forme circulaire actuelle, celle d’un escargot s’enroulant autour de l’église.
Aux 16ème, 17ème et 18ème siècles, le Bas Languedoc connu une implantation très importante du protestantisme.
En 1561, dès le règne de François 1er, la Réforme s’impose avec son cortège de guerres et de destructions.
Patrimoine :
Eglise (13-14ème siècle) classée monument Historique en 1862. Elle est mentionnée au 9e siècle comme dépendance de l’abbaye de Gellone (Saint Guilhem le désert). L’abbé fortifie l’église au 12e siècle.
L’église de Saint Pargoire est la plus grande église gothique du canton de Gignac et parmi les plus belles constructions héraultaises de la fin du Moyen Age.
Très nombreux sites archéologiques : Oppidum de la Cure, Dolmen de la Roquette, Capitelle des Peyrals…Croix monumentale (19ème siècle). Temple (19ème siècle).