Villemagne-l’Argentière

 

Villemagne d’Argentière

Fin du VIIe siècle : fondation d’une abbaye par Clarinus Lubila qui était un moine de l’ordre de St-Benoît du Mont Cassin.

Ce monastère détruit pas les Sarrazins est rétabli au temps de Charlemagne. Il se trouvait dans le diocèse de Béziers.

Au concile d’Aix-la-Chapelle (Aachen)(vers 818), apparaît le nom de Villemagna parmi les dix neuf monastères de Septimanie qui étaient exemptés de présents et de soldats, mais ne devaient à l’Empereur que leurs prières. Le nom de Villemagne découle de la présence d’une villa gallo-romaine dans la vallée de la Mare.

Fin du VIIe siècle : fondation d’une abbaye par Clarinus Lubila qui était un moine de l’ordre de St-Benoît du Mont Cassin.


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Ce monastère détruit pas les Sarrazins est rétabli au temps de Charlemagne. Il se trouvait dans le diocèse de Béziers.

Au concile d’Aix-la-Chapelle (Aachen)(vers 818), apparaît le nom de Villemagna parmi les dix neuf monastères de Septimanie qui étaient exemptés de présents et de soldats, mais ne devaient à l’Empereur que leurs prières. Le nom de Villemagne découle de la présence d’une villa gallo-romaine dans la vallée de la Mare.

En 893, l’abbaye, qui était placée sous le vocable de St-Martin, y ajoute celui de St-Majan. Deux moines de Villemagne, Sulsani et Centulle, dérobent à l’abbaye de Lombez les reliques de St-Majan, confesseur d’Antioche.

Au Xe siècle, les seigneurs de Narbonne donnent à l’abbaye de nombreuses reliques. L’abbaye de trouvait sur une des branches du chemin de St-Jacques, allant vers St-Pons, Castres, etc.

Le nom de l’Argentière vient de l’exploitation de mines de plomb argentifère qui faisaient la richesse de l’abbaye ainsi que celle des vicomtes de Narbonne et Béziers.

En 1156, Louis VII autorise l’abbé de Villemagne à mettre l’abbaye et ses dépendances à l’abri de fortifications et de fossés. Cette autorisation est renouvelée en 1212 par Philippe Auguste.

Au XVIe siècle, l’abbaye est pillée et ruinée par les troupes protestantes commandées par Claude de Narbonne, Baron de Faugères.

Au XVIIe siècle, l’abbaye est réunie à la Congrégation de St-Maur. Des travaux de restaurations de l’abbaye et de l’église paroissiale St-Martin sont entrepris.

En 1793 l’abbaye et ses dépendances sont vendues comme biens nationaux.


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