Ce n’est qu’à la fin du Néolithique (époque Chasséenne), que l’homme semble s’installer prés de l’étang.
Au Chalcolithique (âge du cuivre - 2 000 ans), de nouvelles traces de présence humaine ont été retrouvées à Mèze, à Balaruc-le-Vieux (silex taillés, céramiques).
Mais c’est surtout à la fin de l’âge du Bronze (- 1 000 ans), que l’implantation se manifeste nettement : plusieurs traces de foyers, situés actuellement sous deux mètres d’eau dans l’étang, ont été retrouvés (Marseillan, Balaruc-le-Vieux,...).
C’est l’époque Gallo-romaine (- 100 à + 300 ans) qui constitue le phénomène historique et démographique le plus impressionnant. La fondation des villes (Le Barrou, Balaruc), la construction de voies ou d’aqueducs montre la prospérité du littoral à cette époque.
La pêche, notamment des huîtres, que les gallo-romains consommaient en grande quantité et dont ils faisaient commerce, le thermalisme (qui débute vers les années 50 de notre ère), font de l’étang de Thau un centre économique et social important.
L’étang de Thau fait partie du domaine public maritime : l’Etat en est donc le propriétaire foncier.
Sur le plan du découpage administratif, sept communes se partagent l’étang : Sète, Marseillan, Mèze, Loupian, Bouzigues, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains.
L’étang de Thau est le plus grand étang du Languedoc, d’une superficie voisine de 7 500 hectares.
La longueur maximale entre Balaruc-le-Vieux et Les Onglous atteint plus de 19 km.
La largeur minimale, entre les pointes de Balaruc et du Barrou, est de 1 300 mètres.
On le sépare traditionnellement en deux zones
l’Étang des Eaux Blanches, près de Sète et Balaruc-les-Bains (600 hectares), et le Grand Étang (partie centrale et occidentale 6 900 hectares).
C’est aussi le plus profond des étangs languedociens. Ceux-ci atteignent rarement plus de 3 mètres de profondeur maximale. Dans le bassin de Thau, quelques fonds de 10 mètres existent. 35 % des fonds sont situés à plus de 5,50 mètres. La profondeur moyenne de l’étang est de 4,50 mètres.
L’élevage des huîtres et des moules est une activité importante depuis longtemps dans l’Etang de Thau.
Ces coquillages grandissent en toute quiétude dans cet environnement. Pour les retrouver sur les marchés d’ici et d’ailleurs, les conchyliculteurs travaillent toute l’année dans des mas, situés sur les rives de l’étang.
Pêche
La "pêche loisirs" est pratiquée par de nombreux amateurs, récoltant pour une consommation familiale et occasionnelle diverses espèces : Huîtres, Palourdes, Clovisses, Moules, Crevettes, Crabes, Oursins, Anguilles, Daurades, Loups, ...
Toutefois on assiste à un impact de plus en plus important de cette pêche, de la part de quelques non professionnels, qui, sur les gisements coquilliers, exploitent de manière abusive les ressources du milieu.
Site internet : http://www.bastonv2.com/previsions-vent,sete,SET