Pêche à la Mitraillette

 

C’est la première pêche que pratique le nouveau plaisancier mais c’est aussi celle que pratiquent les adultes pour amuser leurs petits-enfants.

Elle a l’avantage d’être à la portée de tous les pêcheurs et de toutes les embarcations.

Cette pêche se pratique à partir d’une embarcation capable d’évoluer à 3 ou 4 noeuds, en pêche promenade au moteur ou à la voile ...

On traîne dès la sortie du port avec une "paravane" ou une planchette japonaise ou un plomb poire terminé par les mitraillettes (plumes et/ou cuillères).


Le matériel :


Le pêcheur se trouvant en principe au-dessus du poisson, une canne légère de 3,5 m, genre buldo ou surf léger, mais offrant une résistance d’au moins 80g à 120g au regard du poids de la cuiller utilisée.

Un moulinet en proportion, tambour fixe de surf léger et contenant environ 250m de 35/100 suffira.

La souplesse et l’épaisseur du scion devront être adaptées à l’importance de la proie recherchée.

Le bas de ligne, maintenu sur place par un plomb, supporte toute une série de mouches suspendues à des potences.

Cette pêche se pratique, surtout, d’un bateau en dérive. Elle permet des prises très variées telles que bar, maquereau, morue, orphie, mulet, etc.

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Une mitraillette à maquereaux se compose de 7 hameçons, garnis de plumes multicolores, montées en potence tous les 50 centimètres sur un nylon assez fort.

La mitraillette s’achète toute faite avec 3-4 ou 5 plumes armées d’hameçons numéro 2.

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La seule précaution est de ne pas monter cette ligne à l’envers - les plumes "colleraient " au corps de ligne et ... adieu jolis maquereaux !


Schéma de montage


Pour augmenter efficacement vos prises, lester le bas de ligne avec une cuiller ondulante. Les effets flashant de la cuiller attireront Bar, Lieu, Maquereau .

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La technique du lancer ramener équipé d’un train de plumes lesté d’une cuiller ondulante de 60-80 grammes permet de le capturer.

Juillet Août c’est la période du maquereau car ce dernier est près des côtes.


Le repérage


Il faudra donc procéder par tâtonnements, repérer les bancs de poissonnets que l’on repère de loin par les chasses des oiseaux comme celles des sternes qui représentent un indicateur fiable.

Contrairement aux autres oiseaux de mer dont la banale mouette qui peut se gaver de tout ce qu’elle peut trouver de comestible à la surface de la mer, la sterne qui se met à voler en cercles puis à plonger en se laissant descendre d’une dizaine de mètres, fonce immanquablement sur un poisson.

Quand les sternes effectuent ce manège par dizaines on peut être sûr qu’elles sont sur un banc de poissons.

En tournant en rond au dessus du banc, repéré par le sondeur, on va trainer à une trentaine de mètres derrière le bateau, à 3 noeuds au maximum.

On peut trainer avec une canne et un moulinet, mais la plupart du temps on se contente de tenir la ligne à la main, pincée entre le pouce et l’index.

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Les touches sont franches et multiples de sorte que c’est souvent une grappe de maquereaux qui est ramenée à chaque passage sur le banc.

Il faudra savoir s’arrêter avant que le nombre de prises ne dépasse le raisonnable

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Il vous arrivera aussi qu’un seul maquereau se saisisse de plusieurs plumes ce qui se traduira par une perruque à défaire, sans se piquer avec les hameçons et sans s’énerver des poissons qu’on voit défiler sur l’écran du sondeur alors que la ligne est à bord.

Au milieu des maquereaux classiques du type lisette, vous pourrez, en été tenter un maquereau espagnol d’un bon kilo que vous devrez maitriser en douceur pour ne pas réduire votre mitraillette en boule de nylon et sans poisson.

La prise de ce cousin du maquereau franc est commune en juillet/août sur la côte du Languedoc à 3-4 miles du bord.


Action de pêche


Classiquement, avant de lancer, vérifier que le nylon ne fait pas un tour autour du scion de la canne.

La ligne lancée atteignant le fond, ce qui se repère facilement par un léger choc dans le poignet, on agite la canne par des à-coups vers le haut, récupérant la ligne dès que la tension s’affaiblit.

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Dans ce mouvement, la plume ou la cuiller émet un éclair vif dans les profondeurs qui, simulant la fuite d’un poissonnet, déclanche l’attaque.

Celle-ci se traduit par un durcissement de la ligne ou une secousse vive dans l’avant-bras.

Il n’est pas nécessaire de ferrer, c’est même plutôt déconseillé, les poissons en question ayant la bouche fragile se débattent de toute leur force et ont plutôt tendance à se décrocher sur le ferrage.

Une condition pour réussir : les maquereaux doivent être là ! Lorsque la mer est plate, il est possible de pêcher à vue sur le banc de maquereaux.

On dit qu’il n’est pas rare d’en ramener plusieurs en même temps

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