Pêche à la Mouche

 

La pêche à la mouche, une technique ancienne...

Les Phéniciens et les Grecs l’utilisaient déjà à leur époque, un corps de laine rouge, deux plumes prélevées sur le cou d’un coq le tout enroulé sur un hameçon…..

L’esprit de cette pêche consiste à présenter aux poissons recherchés des imitations d’insectes à tous les stades de leur développement.

La connaissance de la faune et la flore à elle aussi toute son importance, les insectes constituant une bonne part du régime alimentaire des poissons recherchés.


Les Mouches Artificielles


On trouve en général dans le milieu naturel ces insectes sous deux formes :

* les insectes aquatiques qui passent une grande partie de leur vie sous l’eau.
* les insectes terrestres qui restent des proies occasionnelles lorsque qu’ils tombent ou se posent sur l’eau

Peu de pêcheurs à la mouche persistent à pêcher avec des insectes naturels. On peut se fabriquer soi-même ses mouches en respectant le stade de développement, la couleur et la forme du corps ou, les acheter dans des lieux appropriés.

Une technique à la portée de tous, longtemps considérée comme une technique de pêche difficile, certains pêcheurs se plaisent à dire qu’il faut une vie pour être pêcheur, heureusement aujourd’hui il existe la possibilité d’apprendre à pêcher à la mouche avec un moniteur diplômé sous forme de stages ou dans des clubs affiliés à la Fédération de Pêche à la Mouche et au Lancer.

L’apprentissage de cette technique demande une maîtrise de la gestuelle, afin de pouvoir étendre soie et bas de ligne dans une situation de pêche simple.


Les cannes ou "Fouets"


La canne à mouche est la pièce essentielle de l’équipement du "moucheur". Elle est composée d’un blank fin en 2,3 ou 4 brins, d’une longueur comprise entre 6 et 11 pieds pour pêcher en mouche sèche, les blanks sont équipés d’anneaux particuliers, afin de ne pas entraver le nerf de la canne.

Ces anneaux sont circulaires ou serpentiformes la canne est terminée par une poignée en liège avec un porte moulinet a vis.

Le choix de la canne se fera en fonction de son rythme de pêche (style lent ou rapide) on parle alors de l’action de la canne (voir schéma fig.1)

L’action de pointe : elle convient au pêcheur avec un rythme de pêche puissant et rapide

L’action semi parabolique : elle convient au pêcheur avec un rythme de pêche plus fluide et plus lent.

L’action parabolique : elle convient au pêcheur avec un rythme très fluide et demande une maitrise parfaite de cette technique.

Le choix du moulinet, est moins complexe, en effet celui-ci ne sert que de réserve de soie (fil).

Il en existe des manuels et des automatiques, en réalité son choix doit ce faire en fonction de sa légèreté (équilibre de la canne) et de son portefeuille.


Les soies :


Elles constituent le corps de ligne et permettent de lancer le leurre a distance voulue.

La particularité de cette technique de pêche est d’utiliser le poids de la soie et non du leurre pour lancer.

Ces soies ont des numérotations différentes et des profils de différents types. (Voir schéma fig.2)

La numérotation correspond à des normes AFTMA (American Fédération of Tackle Manufacturers ) les numéros vont de #1 à #12

Pour la pêche en mouche sèche, les numéros de soies utilisé le plus souvent vont de #2 à #5 les mouches utilisées pour la pêche en sèche sont relativement légères.

Pour les profils des soie nous nous intéresserons à 2 profils : double fuseau DT (double taper) et fuseau décalé WF (weight forward). Double fuseau / DT :

Elle est la plus utilisé, le poids (le ventre) est situé au milieu elle permet de pêcher sur des distances moyennes et des posés discrets.

Quand un bout de la soie est usé, il suffit simplement de l’inverser afin de disposer de l’autre fuseau.

Fuseau décalé / WF :

Le poids (le ventre) se situe sur l’avant de la soie ce qui permet de lancer sur des longues distance et de propulser des mouches plus volumineuses, à utiliser les jours de grand vent.

Pour la pêche en mouche sèche, nous utiliserons une soie flottante, cette dernière peut être classé selon 2 critères : les auto flottantes (F) et les intermédiaires (I). Ex : Soie fuseau décalé n°4 flottante … WF4 (F)

Cette soie, est prolongée par le bas de ligne, la liaison soie/bas de ligne participe à l’équilibre du matériel et aux performances du pêcheur dans l’étalement du bas de ligne.

Le raccord soie/bas de ligne doit assurer la transmission de la synergie entre ces derniers, il doit être solide et adapté en fonction de la situation de pêche.(schéma fig.3)

Plusieurs types de bas de ligne existent, avec ou sans nœuds, on parle alors de bas de ligne lent ou rapide

On trouve ces bas de ligne dans le commerce ou on peut les fabriquer soi même à condition d’en respecter l’équilibre

Ex de bas de ligne « normal » :

A la longueur soie/bas de ligne vient s’ajouter le backing (fil tressé) entre le moulinet et la soie.

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