Les céphalopodes existent depuis la fin du Cambrien, il y a 500 millions d’années et ont laissé un important registre de fossile, notamment avec les Nautiles et les Ammonites.
Les céphalopodes (Cephalopoda, du grec képhalé, la tête, et pous, podos, le pied) sont des animaux de la classe des mollusques, dont le pied, divisé en bras, surmonte la tête.
Leur tête, distincte de la masse viscérale, comporte un véritable cerveau contenu dans un crâne cartilagineux ; des yeux perfectionnés, un bec corné, etc. Leur pied, qui s’attache à la tête, est divisé en bras munis de ventouses.
Le manteau ventral, contractile, constitue avec le siphon un puissant organe de locomotion.
Les céphalopodes actuels sont marins et carnivores. Ils se nourrissent de mollusques, de poissons, et de crustacés. Ils tiennent leur proie avec leurs bras, et la déchiquette avec leur bec corné.
Quand ils sont sédentaires, on peut facilement repérer leur présence par l’amas de coquilles vidées devant leur trou.
Les types connus de céphalopodes sont la pieuvre (poulpe), le calmar, la seiche.
Ces céphalopodes sont présents sur tous les fonds (rocheux, algue, sableux…) et on peut le trouver à peu près à tous les endroits de la côte (port, plage, digue, roche…).
Cependant les secteurs de type falaise, profonds d’environ 10-15 mètres sont plus propices aux gros spécimens.
La seiche est en nombre d’avril à juin et en septembre, c’est le mois du casserons (petite seiche).
Technique de pêche propre à la capture des céphalopodes (pieuvre ou poulpe, le calmar, la seiche)
Ces céphalopodes sont présents sur tous les fonds (roches, algues, sable…) et on peut le trouver à peu près à tous les endroits de la côte (port, plage, digue, roche…),
Le matériel :
La canne :
Prendre une canne à leurre 15/40gr de 2m70/3m.
Un moulinet : léger garni de 25/100, monter directement une turlutte (ou un train de turluttes) ; l’animation est identique à la pêche avec bombette.
L’épuisette :
Si l’un d’eux se colle au leurre il faut alors le remonter doucement, attraper l’épuisette et cueillir la petite bête avant qu’elle ne s’enfuie.
L’animal est bigrement méfiant, et certains ne parviennent jamais jusqu’au bateau.
S’il arrive enfin entre vos mains, alors je vous en conjure, tenez le bien derrière la tête avec LE VENTRE EN BAS, sinon chemisettes, bermudas, peinture du bateau prennent alors une décoration
moderne. (Jet d’encre.)
Les différentes turluttes :
Il est indispensable d’avoir plusieurs colorie de turlutte car comme les leurres normaux, la couleur est primordiale, il est arrivé souvent sur un même bateau que l’un prenne avec une certaine couleur et que l’autre ne fasse rien.
La règle est simple, temps clair = turlutte clair, temps foncé = turlutte foncé.
Si les seiches se montrent difficile, il est possible de tremper la turlutte dans de l’huile de sardine.
Leurre spécialement étudié pour la pêche en mer des calmars et autre céphalopodes décapodes.
Le principe repose sur l’apparence fusiforme d’une proie (poisson ou encornet), et la couleur du leurre, mais au lieu d’utiliser un hameçon pour accrocher la prise, le leurre possède une sorte de grappin constitué d’un réseau de petites tiges réparties autour du corps du leurre.
Ainsi les tentacules du calamar s’emmêlent sur celles-ci et il lui est alors très difficile de se libérer rapidement du leurre.
Les turluttes phosphorescentes sur tout le corps sont très efficaces pour les calamars.
Le montage : simple
Sur votre corps de ligne, fixez un émerillon pater noster sur lequel vous fixez un bas de ligne cassant avec plomb d’Arlesey.
Sur l’anneau restant vous utiliserez un fluorocarbone de 1 mètres avec en bout un turlutte. Une agrafe en bout, vous permettra de changer de turlutte, en fonction du temps.
L’utilisation d’une sardine à la place de la turlutte est possible mais il faudra changer de sardine à chaque seiche prise.
Le montage : turlutte+bombette
Il suffit de prendre une canne à bombette avec un moulinet mi-lourd garni de 25-28 /100, de mettre une bombette plongeante ou semi plongeante et une turlutte sur un bas de ligne de 1m à 1m50.
L’action de pêche se traduit par une animation soit linéaire (forme de poisson) ou saccadée (forme de gambas), pour indication la vitesse de récupération est moins rapide que pour la pêche des poissons chasseurs.
Les premières prises permettent de déterminer la profondeur exacte de pêche, la touche se traduit par une lourdeur, il suffit alors de ramener régulièrement sans laisser de mou.
Ce sont tous des prédateurs : Le poulpe appelé zourite ou z’ourite, chasse à l’affût, il saisit sa proie (crustacés, poissons) avec ses tentacules et la déchiquette avec son bec corné puissant et la mastique avec les dents de sa radula.
On repèrera son terrier grâce aux débris accumulés à l’entrée. Les calmars se tiennent à l’affut sous la surface de l’eau, en bancs. Ils encerclent leur proie pour la capturer. La nuit, ils se laissent plus facilement approcher.
